Cuisine durable: tout savoir pour l’adopter chez soi
Vous rêvez d'une nouvelle cuisine ? Dans ce cas, il est préférable de passer en revue nos conseils en matière de durabilité !
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Kvik
Plus durable et engagée, la cuisine d’aujourd’hui surfe sur la tendance de l’écoresponsabilité en tentant de sortir du modèle de production qui incite à prélever, fabriquer, consommer et jeter. Comment ? Grâce à des nouveaux matériaux qui l’embellissent, mais sont également recyclables.
L’influence scandinave
“Nous devons rapidement proposer des produits plus circulaires et montrer l’exemple aux autres marques”, intervient Claus Johnsen, responsable Category Management & Design chez Kvik. Ces dernières années, la marque de cuisine danoise a beaucoup investi dans la recherche de matériaux renouvelables. “Nous sommes fiers de proposer de nouvelles solutions pour améliorer les standards en matière de cuisine comme l’utilisation de matériaux recyclés et la création de produits écologiques très résistants”, poursuit-il.
Quelle est l’approche exacte qui sous-tend les écoconceptions de Kvik? “Nous recyclons en moyenne 40 bouteilles en plastique par façade de 60 centimètres et les transformons en un produit de haute qualité qui durera de nombreuses années. Les armoires sont déjà composées à 99 % de matériaux recyclables. Malheureusement, souvent ces matériaux durables n’existent pas, il faut donc investir dans de nouvelles technologies afin de les créer. Nous poussons également nos fournisseurs à toujours faire plus en termes de circularité.”
Par exemple, les portes de Kvik offrent une structure constituée d’un noyau de copeaux de bois recyclés et d’une fine couche de MDF, les façades en aluminium sont à base de PET recyclé, les poignées en laiton sont sans plomb et il y a du chanvre incorporé dans les séparateurs des tiroirs de la cuisine. Le développement durable est une notion qui tient particulièrement à cœur de nos voisins nordiques, puisque l’autre acteur scandinave, Ikea, a également de nombreux projets circulaires pour les années à venir.
“D’ici 2030, Ikea veut utiliser uniquement des matériaux renouvelables ou recyclés”, explique Jelena Janssens, spécialiste belge des relations publiques d’Ikea. “Notre équipe de Recherche & Développement travaille constamment sur le recyclage. Pour les panneaux de particules, qui reviennent dans plusieurs collections de cuisine, nous utilisons de la sciure et des chutes de bois provenant de l’arbre entier, et pas seulement du tronc. Pour la collection Fröjered, nous travaillons avec le bambou, un matériau à croissance rapide et renouvelable. Ikea est également très engagé dans la conservation de l’eau et de l’énergie. La gamme comprend un mitigeur économiseur d’eau, une plaque de cuisson à induction peu énergivore et une technologie d’éclairage intelligente ‘Trådfri’, qui garantit que la lumière ne s’allume que lorsque nous sommes là.”
Économique et multifonctionnel
Opter pour une cuisine en bambou ou en matériaux recyclés, c’est déjà faire un pas dans la bonne direction d’une cuisine durable. Mais qui dit durabilité dit aussi économie d’énergie. Un sujet très préoccupant ces derniers temps, vu la hausse constante des prix de cette dernière. Règle de base numéro 2 pour une cuisine durable : choisir des appareils intelligents, économes en énergie et multifonctionnels. De quoi économiser de l’énergie, de l’espace ainsi que le temps passé en cuisine.
Hotte ‘Illusion’ intégrée au plafond avec éclairage par deux bandes Led. L’intensité lumineuse est réglable grâce à la fonction Dim Light, tout comme sa température
avec la fonction Tune White (100 x 50 cm), Elica. © Elica
La plaque à induction multifonction ‘CombiCookTop’ avec hotte intégrée de V-ZUG, est composée de deux zones de cuisson ‘CombiCookTop V4000’ (induction ZoneFlex) qui détectent automatiquement la taille et la position de la casserole pour éviter de gaspiller de l’énergie supplémentaire. Les plaques de cuisson peuvent être commandées de manière intuitive via un écran tactile. © V-ZUG
La nouvelle gamme de fours Galileo de Smeg a été développée dans un souci de durabilité, d’innovation et de design. Elle propose une nouvelle expérience de cuisson grâce à 3 méthodes de cuisson différentes qui peuvent être utilisées ensemble ou séparément. Résultat: un gain de temps jusqu’à 70 % et une belle économie d’énergie (classe A++). © Smeg
Finition écologique
Il existe des options écologiques pour choisir les éléments de finition de votre cuisine, comme la crédence et le plan de travail. Il suffit de déterminer si le matériau est durable et s’il se recycle après usage. Le champion toute catégorie ? Le bois ! Son empreinte carbone est la plus faible et il peut être recyclé. Ensuite, le stratifié est une bonne solution car il est à base de bois. Enfin, les plans de travail en pierre naturelle, en verre, en céramique et en terrazzo sont également de bonnes alternatives, car ils se recyclent facilement. Moins écologique, le plan de travail en composite génère jusqu’à 6,5 fois plus de CO2 qu’un plan de travail en stratifié. Le matériau n’est pas non plus recyclable, à moins de lui donner une seconde vie de manière créative sous, par exemple, la forme d’un plateau de table.
Côté crédence ? Des tons neutres et des matériaux intemporels :
Panneau ‘Dekton Kraftizen’, coloris Nacre (320 x 144 cm), quatre épaisseurs disponibles 0,4 cm, 0,8 cm, 1,2 cm et 2 cm, Cosentino, prix sur demande.
Revêtement mural sur mesure ‘Ekekull’ en céramique avec effet béton (L 100 x P 100 x H 1,2 cm), Ikea, 350 euros le m2.
Carrelage mural ‘La Riviera Wheat’ en céramique (L 20 x l 6,50 x H 0,80 cm), Impermo, 69,99 euros le m2.
Consommer l’eau de manière responsable
“Saviez-vous que la fabrication des bouteilles et l’embouteillage de l’eau ont un impact sur le dioxyde de carbone 300 fois supérieur à celui de l’eau du robinet?”, annonce d’emblée Kevin De Caluwé, responsable marketing chez Aqualex, une entreprise belge spécialisée dans les systèmes de refroidissement d’eau du robinet et les robinets design et multifonctionnels pour eau fraîche, pétillante et chaude.
“L’entreprise a été fondée à Deerlijk, il y a douze ans, afin d’imaginer des solutions pour boire de l’eau du robinet plutôt que de l’eau en bouteille”, poursuit-il. Depuis, Aqualex propose une belle gamme de robinets design qui fournissent de l’eau filtrée ou non. “Nous considérons l’eau comme un bien précieux. Notre département R&D travaille constamment à l’optimisation de notre consommation d’eau. Loin des bouteilles en plastique, nous voulons offrir aux clients une eau de qualité provenant directement de leur robinet.” Aujourd’hui, l’économie de l’eau est essentielle dans la cuisine. De nombreux fabricants créent donc des robinets qui économisent l’eau grâce à une technologie intégrée. Des procédés intelligents pour conserver l’or bleu !
Bon pour la planète : des robinets de cuisine aussi esthétiques qu’écologiques :
Robinet-douchette ‘Twin Touchpad’ pivotant à 360° pour eau filtrée (avec contrôle
électronique) et non filtrée, coloris bronze, Aqualex, prix sur demande.
Mitigeur ‘Essence SmartControl’ avec douchette extractible et fonction d’économie
d’eau, finition Brushed Hard Graphite, Grohe chez X2O, 608 euros.
Mitigeur à eau bouillante ‘Fusion Square’ en finition laiton patiné. Associé à la citerne CUBE, ce robinet peut également offrir de l’eau réfrigérée et gazeuse, Quooker, àpd 1 645 euros.
Mitigeur ‘Aqittura M91’ avec bec extractible en noir mat, disponible en deux variantes avec des fonctions différentes: le ‘FilterSystem’ fournit de l’eau du robinet filtrée et minéralisée, tandis que le ‘SodaSytem’ fournit de l’eau potable gazeuse à partir du robinet en plus de la minéralisation et de la filtration, Hansgrohe, àpd 588,42 euros.
Robinet ‘Active’ avec cartouche éco intégrée pour une économie d’eau de 50 %, coloris champagne, Franke, 618,77 euros.
Optimiser le rangement
Pour rendre une cuisine durable agréable, il est important de prévoir des espaces de rangement suffisants. Cela semble logique mais le bon agencement de cet espace résulte souvent d’un gros travail de réflexion. Pour que notre cuisine reste belle et pratique, il faut prévoir suffisamment d’espace pour avoir à portée de main tous les objets que nous utilisons régulièrement comme des étagères murales, des tiroirs pratiques, un distributeur au-dessus de l’îlot de cuisine pour suspendre les casseroles et les ustensiles les plus utilisés.
Tiroirs compartimentés et modulaires, un aménagement d’Ixina. Ce cuisiniste se concentre de plus en plus sur l’écoconception et adopte la politique CSR, c’est-à-dire une production entièrement européenne avec au moins 70 % de matériaux certifiés PEFC. © Ixina
Étagère murale ‘Shelf’ avec éclairage intégré en bas et en haut, diverses tailles disponibles (de 90 à 300 cm), Novy, àpd 999 euros. © Novy
Déco eco-friendly
Les adeptes d’une cuisine durable ne cèdent pas à la tentation des modes. Quand on désire acheter un objet, on se pose à chaque fois la question: “En ai-je vraiment besoin ? Vais-je l’utiliser ?” On investit dans des matériaux de qualité qui résistent au temps. Bambou, bois, marbre, verre et céramique… Ce sont les favoris de l’écologie.
Des accessoires qui misent tout sur les matières brutes et organiques :
Cocotte ‘Surface’ en fonte (L 29,4 x P 23,3 x H 8,45 cm), Serax, 165 euros.
Serviettes en lin gaufré (L 30 x P 50 cm), Mublo, 15 euros le set de 2.
Assiettes plates ‘Serveur’ en résine styrène-acrylonitrile (D 24,4 cm), House Doctor, 24,49 euros le set de 4.
Plateau de service asymétrique en bois de manguier (L 23,9 x P 33 x H 2 cm), H&M Home, 24,99 euros.
Verres à whisky ‘Niva’ en verre soufflé bouche, design Tapio Wirkkala (35 cl), Iittala, 49,90 euros le set de 2.
