5 questions à la créatrice de la marque belge Illumine
Une déco 100% unique qui apporte une lumière tamisée lors de longues soirées d'été!
©
Illumine
Plus que jamais tendance, le macramé fait son grand retour dans la déco pour illuminer nos intérieurs. Immersion dans cet univers avec Aline, créatrice de la marque belge Illumine, qui réalise des photophores et tissages en macramé faits mains.
Qui se cache derrière Illumine, une marque 100% belge?
Je m’appelle Aline, j’ai 38 ans! Mariée depuis… oh pas besoin de compter les années, je suis mère de 2 garçons de 6 et 10 ans. Nous vivons à Nivelles depuis maintenant 8 ans et habitons la maison de nos rêves en plein centre-ville. On compte 2 rénovations à notre actif; on aime les vieilles pierres il faut croire et surtout se faire un nid à notre image.
Voir cette publication sur Instagram
D’où vient votre amour et votre créativité pour les macramés?
Depuis toute petite, j’ai cultivé l’amour de faire de mes mains. J’ai beaucoup joué sur les machines à coudre de ma grand-tante, ma mère m’a appris le crochet très jeune et je bricolais toutes sortes de choses avec du papier ou même des magazines, des ciseaux, de la colle… . À la naissance de mon deuxième enfant, j’étais repartie de plus belle dans le crochet, réalisant les plaids de naissance de mes amies, notre Helmer (le plaid multicolore familial qu’on se dispute devant la télé), des sacs, des bonnets. Rien de très complexe mais j’avais vraiment besoin d’une activité manuelle qui me vide la tête de ma vie professionnelle parfois fort chargée. Et venu ensuite le Covid et avec lui une période de confinement et de chômage… moi qui avais une vie pro très, voire trop, prenante, du jour au lendemain, plus rien !
Voir cette publication sur Instagram
Il n’a pas fallu longtemps pour que mes mains trouvent le chemin des macramés. Un matin, j’ai appelé ma mère pour lui demander si elle avait de la corde à me donner et le jour même j’avais fait mes 2 premiers photophores. Ensuite j’ai commandé de la corde de coton (hourra, les livraisons étaient possibles), j’ai pioché un bâton dans la collection de mon grand et me suis installée devant mes cordes. Je faisais ainsi ma première « tenture » murale. Sans croquis préalable, juste en laissant mes mains faire. J’ai adoré, vraiment adoré. Cette pièce trône sur ma cheminée et elle y restera car elle signifie pour moi le début de cette aventure. Très vite, j’ai voulu allez plus loin alors j’ai commencé à sourcer mon matériel et imaginer ma petite marque de déco.
Vos macramés se déclinent sous plusieurs formes et plusieurs couleurs…
En effet, principalement je me donne à réaliser des photophores en petites séries. L’idée est de trouver le bon design – en gardant toujours à l’esprit la lumière que le photophore va dégager mais aussi son look en journée comme élément à part entière d’une déco intérieure – puis de décliner le design en plusieurs couleurs et/ou format ; c’est le cas de mes photophores « ALLY » et « VIBES ».
Ensuite, j’aime créer des « tentures » murales. Pour ces pièces, je veux vraiment que chacune soit unique, pas de série même limitée, c’est l’instinct et la créativité qui me guident. Ce sont principalement des tentures rectangulaires qui peuvent trouver leur place à peu près dans n’importe quelle pièce. Et je m’amuse à créer des « HUPPÉS », des petites bêtes sorties de mon imaginaire ou, en tout cas, des suites de nœuds que j’entreprends. Ça m’amuse et je trouve que ça donne une vraie présence dans une pièce.
Enfin, pour le côté peps, je crée des petites guirlandes avec une lettre personnalisable pour décorer les chambres d’enfants. J’aime la mignonnerie qu’elles dégagent et l’idée de pouvoir faire un cadeau / s’offrir une déco durable personnalisée.
Comment se passe la confection d’un macramé?
Quand j’explique autour de moi, je dis souvent qu’on n’a besoin que de ses mains. C’est vrai en partie ; ce sont elles qui font le job ! mais une bonne paire de ciseaux est extrêmement importante, ainsi qu’un peigne et une brosse (pour les créas « frangées »). Pour les tentures, un portant à vêtement sur lequel on fixe le bois permet de travailler avec plus de confort. Il y a une étape qui est délicate et parfois longue : la coupe des cordes. Sans ça, impossible de commencer à travailler.
Ensuite c’est parti, on fait un croquis, on met sur papier son intention et puis on noue chaque nœud un à un. Enfin ça c’est la théorie, perso, je n’arrive toujours pas à suivre mes croquis car je me laisse tellement porter par mon instinct une fois devant mes cordes que je finis toujours par m’éloigner de mon intention première.
Et c’est dur de s’arrêter avant que la pièce soit finie. Alors à ce moment-là, vous reculez pour juger ce que vous venez de faire et si c’est réellement fini, vous éprouvez une grande satisfaction. Bon souvent il y a des petites retouches à faire mais vous savez si, dans l’ensemble, vous y êtes ou non.
Avez-vous des projets pour l’avenir?
Je suis en pleine réorganisation de ma vie professionnelle et très clairement la marque Illumine fait partie des plans futurs. Je travaille cet été à créer un eshop pour y vendre mes réalisations que ce soient les photophores, les guirlandes ou les pièces uniques. J’aimerais également vendre mes photophores dans quelques boutiques de déco. Et puis, je veux rester ouverte à des commandes plus personnalisées qui sont discutées en amont avec mes clients. Dans tous les cas, je me laisse le temps de voir si Illumine plait et trouve son public. De mon coté, j’aime créer, j’aime le macramé et je ne compte pas m’arrêter là….
Suivez Déco Idées sur Facebook et Instagram pour ne rien rater des dernières tendances déco, astuces, adresses, DIY, infos lifestyle & food et bien plus encore.
