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Rubik’s architecture : design déstructuré

Rencontre avec Alizée Dassonville dans son appartement bruxellois.
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Rubik’s architecture : design déstructuré ©

Transformer les espaces, casser les codes, créer des niveaux intermédiaires… Elle n’a peur de rien! Sur les plans, c’est compliqué mais une fois le résultat abouti, c’est une évidence.

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Comment êtes-vous devenue architecte d’intérieur?

Depuis toute petite, j’ai toujours voulu être architecte. Je dessinais déjà des plans de maison sur des petits bouts de papier. J’étais à la fois assez mathématique et artistique donc je n’ai pas tellement hésité. J’ai fait des études d’ingénieur architecte à Louvain-la-Neuve. Mes premières expériences? C’était dans un bureau qui répondait à des marchés publics d’envergure comme des crèches, des écoles… J’adorais! Par après, j’ai travaillé pour un second bureau avec des projets pour les particuliers qui m’ont permis d’aller dans le détail et d’aborder l’aménagement d’intérieur. Il y a 3 ans déjà, j’ai décidé de me lancer à mon compte pour mon plus grand bonheur.

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Quels sont vos projets?

Pour l’instant, beaucoup de transformations et rénovations pour les particuliers. Cela peut aller d’une pièce à un projet plus complet avec des réflexions sur la structure. Les demandes sont diversifiées, mais j’aime toujours proposer d’aller plus loin dans le détail si les personnes le souhaitent.

C’est quoi votre style?

J’essaie justement de ne pas imposer un style et de m’adapter à la personnalité du client. Pour moi, c’est important de concevoir un projet à son goût. J’essaie de cerner sa  manière de vivre, son caractère et transposer cela dans quelque chose qui soit cohérent. C’est un des points les plus importants pour moi.

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Et chez vous, c’est comment?

C’est un appartement classique bruxellois avec trois pièces en enfilade, repensé de A à Z. On a tout cassé pour pouvoir recomposer les espaces. Créer des nouveaux niveaux de plancher, se libérer des codes. Exemple, notre chambre a une surface plus petite que la normale et notre salle de bains n’a pas de porte… mais finalement c’est très agréable à vivre. Niveau déco, je suis restée assez sobre. Parquet en chêne partout, murs blancs à part quelques touches de couleur. Le reste est venu petit à petit. Il y a des objets de voyages, des coups de cœur design, une bibliothèque faite main, des meubles de famille… J’aime que chaque objet évoque quelque chose.

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Votre objet favori?

J’adore les lampes, c’est mon péché mignon design. Une suspension que j’adore et qui est très connue maintenant, c’est “Vertigo” de la créatrice Constance Guisset pour Petite Friture. En plus d’être un bel objet, ça met en avant l’architecture.

Un détail qui change tout?

Faire appel à l’architecte au début du projet pour avoir une vision globale de l’état des lieux. Je me suis souvent confrontée à des cas où il y avait déjà quelques rénovations mises en place par le particulier dans une pièce sans penser à la circulation de la maison. Dans ce cas-là, il est difficile de repartir à zéro vu l’investissement déjà mis en place.

Le faux pas déco à éviter?

Fonctionner au coup de cœur plutôt que de suivre une mode. Ne pas vouloir décorer tout votre intérieur en deux mois de temps. Se laisser le temps de s’offrir et de trouver le mobilier qui vous sera personnel. J’aime que l’architecture soit très bien pensée avec des détails très anticipés, des lignes très pures et que la décoration, au contraire, ne soit pas trop contrôlée. Il faut laisser la place à la vie de tous les jours.

Des projets à suivre?

J’en ai toujours en permanence. Pour l’instant, je travaille sur une maison classée à Anderlecht et un duplex à Ixelles. Je publie toujours les résultats avant / après sur Facebook et mon site web. Dans le futur, j’aimerais m’atteler à des projets avec toujours une réflexion très poussée dans l’architecture… et avoir le champ libre pour des propositions qui sortent du commun !

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