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Dans les coulisses de Marie’s Corner

De Wavre à Saragosse, découverte du processus de fabrication de la marque de canapés belges
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Dans les coulisses de Marie’s Corner ©

C’était il y a plus de vingt ans, Marie-Laetitia Zichy, fondatrice de Marie’s Corner, imagine le tout premier modèle de la marque belge. Peu de temps après, son mari Alain Low se joint à l’aventure. Mais c’est l’arrivée de Serge Silber à la tête de l’entreprise qui change la donne. L’homme aux lunettes noires et au grand sourire continue de faire grandir la marque tout en gardant son style unique et une fabrication 100 % artisanale. Hyper curieuse d’en savoir plus sur le processus de création de ces canapés de prestige, je me suis faufilée dans la valise de Serge Silber… de Wavre à Saragosse.

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Étape 1: la création

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Wavre. Là où tout commence. Croquis, tissus, matières et photos sont mixés en guise de panneau d’inspiration et prennent place sur une grande table de réflexion, au second niveau du showroom de Marie’s Corner. Voilà le processus de création des designers de la marque. Un thème est déterminé suivant la saison. Les nouveaux modèles sont imaginés et dessinés à la main, puis sur ordinateur. Ce jour-là, je découvre les esquisses d’un tout nouveau modèle de fauteuil, toujours en prototype, imaginé par Sophie van Melckebeke, une architecte d’intérieur arrivée chez Marie’s Corner en 2015. Lignes simples, élégantes et modernes à la fois, inspirées du grand frère Jackson : voici le petit nouveau “Galveston”.

Étape 2: la carcasse

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Rendez-vous à l’aéroport de Charleroi. Direction? Saragosse, une ville espagnole à mi-chemin entre Madrid et Barcelone. À la sortie de l’avion, un air chaud et doux m’accueille. Pas question de faire bronzette, c’est parti pour la découverte des différentes usines artisanales auxquelles fait appel Marie’s Corner. Premier arrêt, la carcasserie. À peine entrée par la grande porte en fer, du bruit et une odeur: celle agréable de la sciure de bois tout juste poncée. Ici, on suit les différents patrons pour créer les pièces en bois qui composent la carcasse d’un fauteuil ou d’un canapé. Le métier semble assez complexe et dangereux — imaginez un doigt mal placé —, mais ces artisans connaissent leur métier. Cela se voit à la vitesse à laquelle un simple morceau de bois est transformé en pied de fauteuil en quelques minutes. C’est là aussi que les équipes repèrent si le croquis est réalisable en trois dimensions.

Étape 3: la mousse

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Bouing bouing. De grands blocs de couleurs sont entreposés dans cette usine. J’ai le champ libre alors je teste tout ! J’avoue la mousse, c’est hyper marrant. Suivant la densité, on s’y enfonce comme dans du beurre ou, au contraire, on rebondit comme le marsupilami. C’est là qu’on prend conscience de l’importance de ce matériau essentiel qui doit être à la fois moelleux, mais assez dense pour reprendre sa forme initiale et durer dans le temps. Marie’s Corner fait attention à respecter ces règles grâce à une mousse créée spécialement pour la marque.

Étape 4: le garnissage

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Pour la dernière étape: le rendez-vous, c’est chez Be Spirit. Ici, il reste une grande partie du travail: le garnissage. Pour assurer l’excellence de fabrication de tous les canapés et fauteuils, chaque meuble a son propre ouvrier. Ici, pas de travail à la chaine, chacun est au petit soin pour le modèle qui lui est attribué. Certains sont meilleurs pour la complexité d’un fauteuil capitonné type Chesterfield, mais tous sont capables de finir chaque modèle de la marque. Je suis assez impressionnée par leur savoir-faire! Malgré tout, l’entreprise reste à taille humaine avec une équipe de 30 maîtres-garnisseurs pouvant réaliser jusqu’à 12 000 pièces, chaque année, entièrement à la main. Chapeau!

Étape 5: la livraison

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Le voilà beau et majestueux, le ‘Galveston’ est fin prêt pour un retour en Belgique. Après un contrôle qualité, une étiquette est cachée sous un des coussins et signée à la main avec la date. La preuve que le travail de l’artisan a été exécuté avec soin. Maintenant qu’il est là, plus qu’une chose à faire: lui trouver une belle place dans notre salon et s’y lover dedans pour lire… notre magazine préféré !

Fauteuil ‘Galveston’ (H 95 x P 90 x L 75 cm), Marie’s Corner, en tissu à partir de 1 800 euros et en cuir à partir de 3 690 euros.

mariescorner.com